Il se murmure dans le monde de la mode que si le peintre Salvador Dalì et la styliste Elsa Shiaparelli avaient eu un fils, ce serait lui, Jean-Paul Lespagnard, créateur atypique, enfant prodigue du surréalisme. Partout où le créateur belge se produit, il étonne, crée l’événement. Le journal français Le Monde parle de lui en « véritable ovni ». « Un être hybride au visage de poupon et à l’allure punk, qui a réussi son entrée dans la cours des grands, sans pour autant perdre son grain de folie ».
Jean-Paul Lespagnard appartient à l’avenir, il est de cette nouvelle génération qui invente une mode participative, urbaine, nomade et mutante (les pièces, toujours confortables, s’assemblent, se combinent et se transforment selon les personnalités et les besoins).
Pour répondre aux attentes d’une clientèle internationale qui voyage beaucoup, il joue avec les saisons en les déclinant toute l’année sous forme de pièces et d’accessoires juxtaposables et amovibles. Il y a chez lui une liberté, une créativité emphatique, holistique. Il pense mode à tous les niveaux, mode de production et mode de distribution inclus. Son nouveau modèle économique, baptisé from Show to Shop, permet aux boutiques de vendre directement, en temps réel, la collection (très médiatisée) présentée à la Fashion Week de Paris. Un système basé sur la fluidité et la satisfaction immédiate du désir d’achat qui prend tout son sens dans un secteur très concurrentiel.